Sourcières

Distribution  
Conception Anne Collod Chorégraphie Anne Collod, en collaboration avec les interprètes Zoë De Souza, Mona Felah, Wanjiru Kamuyu Collaboration artistique Cécile Proust, Laurent Pichaud Création costumes Rachel Garcia Assistant chorégraphe et régie Ramon Lima Conseil à l’écriture Millie Duyé (autrice et metteuse en scène) Centre de documentation mobile « Ressourcières » Camile Platevoet (designeuse) Administration, production & diffusion La Magnanerie – Anne Herrmann, Victor Leclère, Hortense Huyghues-Despointes, Debora Laufe, Margot Moroux (Si possible merci de faire apparaître en lien hypertexte sur votre communication web : http://www.magnanerie-spectacle.com/ sur le nom de La Magnanerie) 
 
Mentions  
Production … & alters   
Coproduction Cndc – Angers dans le cadre des Accueils Studio, Le Dancing CDCN Dijon Bourgogne-Franche-Comté, Abbaye de Maubuisson, Danse à tous les étages, Scène de territoire pour la danse, Brest, Festival Lieux Mouvants, Lanrivain, Chorège – CDCN de Falaise, L’Envolée, pôle artistique du Val Briard. 
 
La résidence de création d’Anne Collod au PS21 Chatham, pour le développement de « Sourcières » s’inscrit dans le cadre de la saison danse de la Villa Albertine et a reçu le soutien de la Villa Albertine.   
 
Avec l’aide à la création de la Région Ile-de-France, de l’ADAMI et l’aide à la résidence danse du Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France. La compagnie est soutenue au titre du conventionnement par le Ministère de la culture – DRAC Ile-de-France. 

Danseuse et chorégraphe, Anne Collod a été interprète chez différents chorégraphes avant de se consacrer à la recréation de danses du 20e siècle. Au début des années 2000 elle fonde l’association … & alters, axe son travail sur les utopies du collectif et fait une rencontre décisive avec la chorégraphe américaine Anna Halprin, pionnière de la danse post-moderne. En 2008, elle recrée en dialogue avec elle sa pièce phare de 1965, Parades and changes - recréation qui reçoit un Bessie Award en 2009 – suivie en 2011 Parades and changes, replay in expansion. D’Anna Halprin toujours, suivra, en 2016, la recréation de Blank Placard dance. En 2014, Anne Collod créé le Parlement des invisibles, puis en 2017 Exposure, une performance in-situ immersive. Elle signe en 2019, Moving alternatives, une réinterprétation d’œuvres des chorégraphes états-unien.ne.s Ruth Saint-Denis et Ted Shawn. De cette création nait Alternative bodies, une websérie et installation vidéo créée en collaboration avec Jacques Hœpffner, elle interroge la fabrication des représentations et des incorporations de « l’autre » en danse. En 2021, dans CommUne Utopie, elle invite le jeune public à s’initier de façon jubilatoire à la performance et à la danse contemporaine. Anne Collod est également pédagogue et diplômée de la méthode Feldenkraïs.  

Zoë De Souza se forme au Conservatoire Régional de Paris, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Ses premières chorégraphies voient le jour au CNSMDP entre 2017 et 2019, sous la direction de Jean Christophe Paré puis de Cédric Andrieux. Elle suit parallèlement une licence en Philosophie à Paris 1 Panthéon – Sorbonne. En juin 2019, Zoë De Sousa obtient le Diplôme National Supérieur du Danseur avec le solo de la chorégraphe islandaise Erna Omarsdottir IBM 1401. Elle fait partie de la jeune compagnie du Conservatoire, puis travaille pour Dominique Brun et Jérôme Bel. Accompagnée par Myriam Gourfink et Pauline Le Boulba, Zoë est diplômée en juin 2021 d’un Master de recherche en danse. Aujourd’hui investie dans la création, sa démarche chorégraphique induit une poétique des marges et des seuils au niveau de l’espace, des corps et des regards. Créé en 2021, Peaux – Troisième Hymne est son premier spectacle. Elle est une des interprètes de CommUne Utopie, pièce pour le jeune public d’Anne Collod. 

Wanjiru Kamuyu, née à Nairobi/Kenya, est titulaire d’un Masters of Fine Arts de l’Université de Temple (Philadelphie, USA). Installée à Paris depuis 2007, elle a débuté sa carrière à New York. Elle a travaillé avec des chorégraphes contemporains tels que Jawole Willa Jo Zollar, Molissa Fenley, Okwui Okpokwasili, Dean Moss, Nathan Trice, Tania Isaac, Anita Gonzales, Bill T. Jones, Irène Tassembedo, Robyn Orlin, Emmanuel Eggermont, Nathalie Pubellier, Stefanie Batten Bland ou encore Bartabas. En tant que chorégraphe, Wanjiru Kamuyu s’engage pour la cause des réfugiées avec des projets développés pour le New World Theatre (USA) et l’Euroculture (projet pour 65 jeunes artistes et 11 réfugiés du Soudain, de Syrie, de Libye et d’Afghanistan). Ses œuvres ont été présentées internationalement : aux États-Unis, en France, en Italie et en Irlande, au Burkina Faso, en Afrique du Sud, au Rwanda et au Mozambique. Ses œuvres créent des expériences immersives et viscérales au moyen de la danse contemporaine. Elles cherchent à exprimer l’expérience universelle, et à générer une réflexion personnelle et sociale grâce à une célébration transformatrice avec la danse. 

Anna Halprin 
Anna Halprin (1920-2021), danseuse et chorégraphe, est une figure majeure de la post-modern dance américaine. Improvisation structurée, création collective, interdisciplinarité, notion de processus, concept de « tâche » (qui fait entrer les gestes du quotidien dans le champ de la danse), utilisation de partitions, interactions entre le performeur et son environnement, lien entre l’art et le monde social, pouvoir transformateur du rituel, toutes ces notions ont d’abord été expérimentées par Anna Halprin. Ses recherches et son lieu de travail, sur la côte Ouest des États-Unis à San- Francisco, ont dès les années cinquante attiré nombre d’artistes en quête d’expérimentation, tels qu’Yvonne Rainer, Trisha Brown, Simone Forti ou Robert Morris. A partir de 1971, sa confrontation avec le cancer l’amène à modifier radicalement son rapport à l’art, et à consacrer celui-ci “à la vie“, en mettant ses processus de création au service de gens atteints de maladies graves. Elle a continué jusqu’à sa disparition en 2021 à l’âge de 100 ans, à danser, créer et enseigner. Son travail a reçu de nombreuses distinctions et a fait l’objet de plusieurs expositions dans différents musées à travers le monde. 
 
Simone Forti 
Danseuse, chorégraphe, artiste et écrivaine états-unienne, Simone Forti (née en 1935 à Florence) est une figure de proue du développement de la performance contemporaine, récemment récompensée par le Lion d’Or de la Biennale de Venise en 2023. Forti s’est consacrée à la recherche d’une conscience kinesthésique, constamment engagée dans l’expérimentation et l’improvisation, notamment à partir de ses observations du milieu naturel et des animaux. Son œuvre, qui comprend ses célèbres Dance Constructions, a reconfiguré le concept de performance et de danse et est présentée dans de nombreux musées. 
 
Trisha Brown 
Danseuse, chorégraphe et artiste graphique états-unienne, Trisha Brown (1936- 2017) est une figure majeure de la danse post-moderne états-unienne. Formée à la modern dance elle se tourne vers l’improvisation et rencontre Simone Forti dans un atelier de Anna Halprin. En 1960, elle s’installe à New York et participe au Judson Dance Theater, creuset de la postmodern dance, puis fonde sa compagnie en 1970. Elle y développe d’abord dans des lieux non conventionnels (rues, murs et toits de New-York, galeries d’art, musées, jardins) des recherches radicales sur la gravité, le flux, la répétition, l’improvisation structurée, l’accumulation, avant de s’intéresser à la scène où elle poursuit ces explorations en y ajoutant organiquement, un à un, le décor, la musique, l’émotion. Son œuvre compte près d’une centaine de pièces et continue à tourner internationalement.